Dès novembre 2025 les parcelles non cultivées depuis plus de trois ans seront surtaxées “on n’a pas les moyens d’entretenir et on nous rajoute une taxe” proteste un agriculteur à la retraite

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À partir de novembre 2025, une nouvelle mesure fiscale visant les parcelles agricoles non cultivées depuis plus de trois ans entrera en vigueur, suscitant des réactions mitigées au sein de la communauté agricole française.

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Contexte de la nouvelle taxe

Le gouvernement a annoncé que cette taxe a pour objectif de stimuler l’utilisation productive des terres agricoles et de lutter contre la friche agricole, qui est souvent perçue comme une opportunité manquée pour l’agriculture et la biodiversité.

Les détails de la mesure

Cette surtaxe s’appliquera automatiquement aux parcelles qui n’ont pas été cultivées ou qui n’ont pas vu d’activité agricole depuis plus de trois ans. Le montant de la taxe sera calculé en fonction de la taille et de la localisation de la parcelle.

« Cette mesure vise à encourager les propriétaires à maintenir leurs terres en état de production ou à les louer à des agriculteurs actifs », explique un représentant du Ministère de l’Agriculture.

Impact sur les agriculteurs

La réaction à cette taxe est loin d’être unanime. Certains y voient une incitation nécessaire, tandis que d’autres la considèrent comme une charge supplémentaire pesant surtout sur les épaules des petits exploitants et des retraités.

Témoignage de Jean Moreau, agriculteur à la retraite

Jean Moreau, qui possède plusieurs petites parcelles dans la région de Bourgogne, est l’un des nombreux agriculteurs affectés par cette nouvelle loi. « Depuis ma retraite, j’ai gardé quelques hectares de terre, mais les cultiver moi-même est devenu trop lourd. Avec cette taxe, je me sens pénalisé pour ne pas avoir les moyens d’embaucher quelqu’un ou de continuer comme avant. »

« On n’a pas les moyens d’entretenir et on nous rajoute une taxe », se plaint-il, soulignant la difficulté de trouver des solutions viables à court terme.

Alternatives et solutions

Face à cette situation, des solutions sont proposées, comme la location des terres à des jeunes agriculteurs ou la mise en place de coopératives agricoles pour gérer ces terrains.

Possibilités de coopératives

La création de coopératives agricoles pourrait permettre à plusieurs propriétaires de terres non cultivées de mutualiser leurs ressources pour maintenir les terres en état de production tout en partageant les coûts et les bénéfices.

  • Partage des ressources et des équipements
  • Réduction des coûts opérationnels
  • Accès facilité à des subventions et aides gouvernementales

Vue élargie sur le sujet

La surtaxe sur les parcelles non cultivées est un exemple de mesure économique visant à optimiser l’utilisation des ressources agricoles. Elle soulève des questions sur l’équilibre entre incitation et pression fiscale et sur les modèles agricoles durables de demain.

De plus, cette taxe pourrait inciter à une réflexion plus large sur les pratiques agricoles et leur impact sur l’environnement. L’adoption de techniques agricoles plus durables ou l’intégration de la biodiversité dans les pratiques culturales pourraient également bénéficier de tels dispositifs fiscaux.

En conclusion, les débats autour de cette taxe et ses impacts potentiels sur les divers acteurs du secteur agricole montrent l’importance de préparer les transitions avec des mesures d’accompagnement adéquates et de réfléchir à des solutions innovantes pour une agriculture plus durable et productive.

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152 commentaires sur « Dès novembre 2025 les parcelles non cultivées depuis plus de trois ans seront surtaxées “on n’a pas les moyens d’entretenir et on nous rajoute une taxe” proteste un agriculteur à la retraite »

    • Madame, je vois que vous ne connaissez malheureusement pas grand chose à l agriculture.
      Si les agriculteurs ne cultivent pas dans certaines régions comme la biurgogn6, l allier.. c est qu ils perdent de l argent. Que l on paie les agriculteurs à leur juste valeurs quand on voit par exemple le prix du quintal de blé inférieur par rapport à ol y a 30 ans. On a des questions à se poser. Travailler à pertes, ils en ont assez.

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  1. J’espère que cette taxe inclura des aides pour ceux qui veulent réellement faire revivre leurs terres mais qui manquent de moyens.

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  2. Il serait temps que le gouvernement réfléchisse aux conséquences de telles taxes sur les agriculteurs déjà en difficulté.

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    • Ma coopérative où je vend mes céréales me coûte plus qu’elle me rapporte de la plus value ,dans c’est conditions on laisse en jachère, troisième année à moins 15.000€ alors quoi faire devant c’est impôts locaux à payer comme si les terres nous rapportaient.

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    • Oui pour pouvoir mettre en culture et nécessaire de doubler les aide PAC pour gagner zéro et de tripler pour gagner la moitié d’un smic dans les zones défavorisées soit la moitié de la France.

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    • Exact on est rendu dans un gouvernement totalement totalitaire où est la liberté, je me suis fait volé mes animaux (vaches) par un fonctionnaire zélé par l’État qui a besoin d’argent, on marche sur la tête, j’ai conseillé à mon fils de fuire la France !

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  3. Il est crucial de trouver un équilibre entre encourager la culture des terres et ne pas pénaliser ceux qui sont dans l’impossibilité de le faire.

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