Ma fiche de paie réelle comme secrétaire d’école en contrat AESH en 2025 “je suis à mi-temps et je gagne 680?€, c’est ridicule”

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En 2025, le contraste entre la valeur accordée à l'éducation et la rémunération de ceux qui y contribuent de manière indirecte devient de plus en plus flagrant.

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C’est le cas de Claire, secrétaire en contrat AESH dans une école primaire, qui travaille à mi-temps pour un salaire mensuel de 680 euros.

Le quotidien d’une secrétaire sous contrat AESH

Une réalité financière difficile

Claire, 42 ans, se lève chaque matin avec la même préoccupation : comment joindre les deux bouts avec un salaire qui semble dérisoire face aux charges quotidiennes. « Chaque fin de mois, c’est le même calcul serré pour ne pas finir dans le rouge, » confie-t-elle.

« Le travail que nous faisons est essentiel, mais quand je regarde ma fiche de paie, je me sens sous-évaluée. »

Des responsabilités non reconnues

Au-delà de l’accueil et du secrétariat, Claire est souvent amenée à gérer des situations d’urgence, assurer la liaison entre les enseignants, les élèves et les parents, et même superviser les activités périscolaires. Malgré cela, sa rémunération ne reflète pas la complexité et l’importance de son rôle.

Comparaison avec d’autres professions éducatives

Comparativement, un enseignant débutant en 2025 gagne environ 1,600 euros par mois pour un temps plein. Cette disparité salariale souligne non seulement une sous-évaluation des rôles de support dans le système éducatif, mais aussi un manque de reconnaissance globale.

Le ressenti dans le secteur

De nombreux collègues de Claire expriment des sentiments similaires. « Nous sommes plusieurs dans cette situation, et cela crée un sentiment de frustration collective, » dit-elle.

« Nous aimons notre travail, mais la passion ne paie pas les factures. »

Les implications d’une faible rémunération

Impact sur la motivation et la qualité du travail

Un salaire insuffisant peut mener à un manque de motivation et affecter la qualité du service rendu. « Il devient difficile de se sentir motivé quand la reconnaissance financière n’est pas au rendez-vous, » explique Claire.

Conséquences sur la vie personnelle

Le faible revenu affecte également la vie personnelle des employés comme Claire, qui doivent souvent renoncer à des loisirs ou à des projets de vie à cause de leur budget limité.

Quelles solutions envisageables?

Revalorisation des salaires et reconnaissance des compétences

Une des pistes de solution serait la revalorisation des salaires pour les contrats AESH, ainsi qu’une meilleure reconnaissance des compétences et responsabilités de ces employés.

Modèles d’emploi alternatifs

Exploration de modèles alternatifs d’emploi, comme le cumul de contrats ou des horaires aménagés, pourrait aussi offrir des avenues pour améliorer la situation de Claire et de ses collègues.

Le rôle essentiel des secrétaires dans le système éducatif

Les secrétaires jouent un rôle crucial dans le bon fonctionnement des écoles. Leur apport va bien au-delà de simples tâches administratives ; ils sont souvent les véritables pivots relationnels et organisationnels des établissements.

Envisager des évolutions dans la structure des contrats et dans la reconnaissance des rôles pourrait non seulement améliorer les conditions de travail de nombreux employés, mais aussi enrichir la qualité de l’éducation dispensée.

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