“On m’a dit que j’avais trop d’épargne” confie ce retraité abasourdi après le refus de sa demande d’APL, malgré une petite pension

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Cette décision soulève des questions importantes sur les critères d’éligibilité aux aides sociales en France, notamment pour les retraités confrontés à des coûts de vie croissants.

Le témoignage de Jean-Marc

« J’ai travaillé toute ma vie, j’ai toujours mis un peu d’argent de côté chaque mois », explique Jean-Marc. Sa prudence financière, acquis durant des décennies de labeur dans le secteur de la construction, devrait être une source de confort à sa retraite. Pourtant, elle est devenue un obstacle à l’obtention de l’APL.

Un refus inattendu

« Quand on m’a annoncé que je n’avais pas droit à l’APL à cause de mon épargne, j’ai d’abord cru à une erreur », confie-t-il.

La surprise de Jean-Marc souligne un paradoxe : alors que l’épargne est souvent vue comme une mesure de précaution, elle peut aussi devenir un critère de pénalisation dans le calcul des aides sociales.

Les critères de l’APL et les retraités

L’APL est destinée à aider les ménages à faibles ressources à payer leur loyer ou leur emprunt immobilier. Cependant, les critères d’attribution tiennent compte de plusieurs facteurs, y compris les revenus et les économies des demandeurs.

Une politique qui interroge

La situation de Jean-Marc n’est pas isolée. Plusieurs retraités se trouvent dans cette configuration où leurs économies, bien que modestes, les privent de soutien gouvernemental. « Ce système dissuade-t-il l’épargne personnelle ? », se demande Jean-Marc. Cette question est au cœur des débats sur l’adéquation des politiques d’aide sociale aux réalités économiques actuelles des seniors.

Impact sur les retraités

Les retraités sont particulièrement vulnérables face à l’inflation et la hausse des coûts de la santé. Le refus de l’APL en raison d’une épargne jugée suffisante peut donc avoir des conséquences directes sur leur qualité de vie.

Une réalité difficile

« Chaque mois, c’est un calcul pour savoir si je peux me permettre ce médicament ou cette sortie qui me ferait tant de bien », révèle Jean-Marc.

Elargissement du débat

L’affaire de Jean-Marc pousse à réfléchir sur l’équilibre entre incitation à l’épargne et soutien aux individus à faible revenu. Les décideurs sont confrontés à un dilemme : comment ajuster les critères de l’APL pour qu’ils reflètent plus équitablement la réalité économique des demandeurs ?

Revoir les seuils d’épargne

La reconsidération des seuils d’épargne dans le calcul des allocations semble une piste plausible. Cela permettrait d’éviter de pénaliser ceux qui ont mis de côté de petites sommes au cours de leur vie active.

  • Simulation des impacts d’une réforme des critères d’épargne.
  • Exemples de situations où une telle réforme pourrait changer la donne pour des milliers de retraités.

La réflexion sur le cumul des revenus et des économies dans le calcul des aides est donc essentielle pour garantir une justice sociale adéquate. Jean-Marc et de nombreux autres retraités espèrent que leur situation contribuera à alimenter ce débat nécessaire.

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360 commentaires sur « “On m’a dit que j’avais trop d’épargne” confie ce retraité abasourdi après le refus de sa demande d’APL, malgré une petite pension »

  1. Bienvenue au club !
    Il y a 6 ans, j’étais locataire avec mon compagnon, on gagnait tout juste le SMIC chacun, et sincèrement, vu le coût de la vie, il ne nous restait rien à la fin du mois.
    On avait réussi à épargner une très petite misère mais elle a été jugée suffisamment grosse pour être privé d’apl.
    Bienvenue en France : pays qui donne tout aux cas soc ! aux étrangers et aux feignasses de RSA ! Par contre, les petites gens qui gagnent des misères : ils ont droit à que dalle !

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  2. Et oui
    C’est le jeu. Une retraite de misère. Mais quelques économies et propriété d’une petite maison et on vous refuse l’apa (ex minimum vieillesse)
    Elle est belle la France. Il faut rien avoir à soi, être au Rsa, être un peu alcoolique ou avoir fait carrière rémunéré par mes Assedic

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  3. Ceux qui sont comme toujours bien informés des aides sociales continuerons à toucher l’APL et toutes les autres aides possibles.
    Ils ne déposent pas d’argent sur les livrets et à la banque… Ils achètent de l’or… Des objets qu’ils revendent au prix fort et gardent du cache… Toute une économie souterraine fonctionne dans notre société pour les plus malhonnêtes… Donc c’est toujours pareil ce sont ceux qui ont travaillé toute leur vie et finissent avec une retraite de misère qui continue à subir…
    A bon entendeur courage…

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  4. Le gars qui deal dans les cités et qui branle rien et se gave d’aide sociale.. est-ce que l’on prends en compte le revenu de la drogue ??

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    • Il ne faut pas se leurrer. L’état veut que nous, citoyens français de la classe moyenne vivions surendetes. Quand on fait le tour de leurs réformes, de leurs lois plus draconnienes les unes que les autres, on se rend vite compte qu’ils veulent nous étouffés. Nous sommes actuellement sous le jou d’une « monarchie democratique ». Les taxes, les interdictions de plus en plus stupides, pour nous verbaliser au moindre pretexte, peu a peu nous retirer tout droit et toutes liberté, comme le cas échéant, a un droit social pourtant acquis, devrait tous nous faire reagir. Apres tout la premiere ressource de l’etat, c est nous! Il serait vraiment grand temps de leur rappeler que la dernière fois que le peuple Français en a eu raz le bol, ca a conduit a une révolution. Ils semblent l’avoir oublié ! Le patrimoine de la France s’élève aujourd’hui a 177 milliards d’euros. Qui dorment bien gentiment. Il est grand temps de dire stop.

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