Les héritiers devront présenter une photo aérienne des terrains dès novembre 2025 “ils compliquent les démarches juste pour grappiller de l’argent” critique un avocat spécialisé

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À partir de novembre 2025, une nouvelle disposition législative exigera des héritiers la présentation d'une photo aérienne de leurs terrains afin de compléter le processus de succession.

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Cette mesure, selon certains experts, pourrait non seulement complexifier les démarches mais aussi augmenter les coûts pour les familles déjà en deuil.

Contexte de la nouvelle réglementation

L’administration fiscale justifie cette mesure par la nécessité de clarifier et de sécuriser les transmissions de propriété. En effet, les photos aériennes permettraient de vérifier l’exactitude des informations foncières fournies par les héritiers, évitant ainsi des fraudes potentielles.

Impact sur les familles

Cette nouvelle exigence soulève cependant des inquiétudes quant à l’accessibilité et au coût des démarches de succession. Marie Dupont, récemment confrontée à la succession de son père, témoigne :

« Ce n’est déjà pas facile de gérer le deuil et toute la paperasse, maintenant il faut aussi penser à des détails techniques comme les photos aériennes. »

Témoignage d’un professionnel

Maître Jacques Lenoir, avocat spécialisé en droit de la succession, critique ouvertement cette mesure :

« Ils compliquent les démarches juste pour grappiller de l’argent. Le coût des photos aériennes n’est pas négligeable, et cela va inévitablement retomber sur les épaules des héritiers. »

Conséquences techniques et financières

La réalisation d’une photo aérienne n’est pas une simple formalité. Elle implique l’intervention de professionnels équipés de drones ou d’avions, ce qui entraîne des coûts supplémentaires pour les héritiers, souvent non anticipés. De plus, la nécessité de cette démarche peut varier grandement selon la localisation et la taille des terrains en question.

  • Coût moyen d’une photo aérienne : entre 500 et 1500 euros.
  • Temps nécessaire pour l’obtention des images : de quelques jours à plusieurs semaines.

Vue élargie sur le sujet

Alors que le gouvernement défend cette loi comme un moyen de garantir la transparence et la justice dans les successions, les critiques arguent qu’elle pourrait plutôt servir de barrière économique pour les familles moins aisées.

Autres réactions et perspectives

Outre les avocats et les héritiers, les photographes aériens voient une opportunité d’affaires, mais expriment également des réserves sur l’éthique de profiter d’une situation aussi délicate. Pierre Martin, opérateur de drone, partage ses réflexions :

« Cela va indéniablement booster notre secteur, mais est-ce vraiment juste de monétiser ainsi le deuil des gens ? »

En définitive, cette réglementation soulève des questions importantes sur l’équilibre entre nécessité légale et sensibilité humaine. Les mois à venir seront cruciaux pour observer comment les différents acteurs s’adapteront à cette nouvelle donne. Les héritiers, déjà confrontés à des charges émotionnelles et financières, devront désormais aussi envisager les implications de cette exigence dans leur planification successorale.

Cette mesure pourrait également inciter à une réflexion plus large sur l’efficacité et l’humanité des lois régissant les successions en France. Serait-il possible de simplifier les processus tout en assurant la sécurité juridique nécessaire ? Les débats sont ouverts et les mois à venir seront déterminants pour le futur des successions en France.

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194 commentaires sur « Les héritiers devront présenter une photo aérienne des terrains dès novembre 2025 “ils compliquent les démarches juste pour grappiller de l’argent” critique un avocat spécialisé »

  1. Est-ce que quelqu’un a déjà eu à faire une photo aérienne pour une succession? C’est vraiment aussi compliqué que ça en a l’air?

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  2. Je suis avocat et je peux vous dire que cette mesure va certainement compliquer notre travail et augmenter les coûts pour nos clients.

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  3. C’est déjà assez compliqué de gérer une succession, ils pourraient au moins simplifier les choses plutôt que de les rendre plus difficiles.

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  4. Je me demande comment les personnes âgées vont gérer cette nouvelle exigence. C’est une population déjà souvent dépassée par la technologie.

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  5. Je suis étonné que le gouvernement n’ait pas trouvé d’autres moyens de sécuriser les successions sans imposer de telles dépenses.

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