Rencontre/débat avec Plana Radenovic

Samedi 28 janvier à partir de 15.00
 

Nous retrouverons Plana Radenovic, journaliste judiciaire au JDD, directrice de la nouvelle collection des "Polars réels" aux éditions Michalon.

A l'occasion de cette rencontre, nous évoquerons ensemble la génèse de cette collection au travers de deux témoignages qui viennent d'être publiés. Sujets sensibles parfois dérangeants mais de très belles et  grandes discussions à chaque fois.

Moi, maman de Jonathann
écrit par Martine Henry et Plana Radenovic, préfacé par Me Schwerdorffe
 
Au procès Daval, Martine Henry était la " mauvaise " mère. Muette dans la salle d'audience dans son fauteuil roulant, elle était celle qui n'était pas du bon côté de la barre, celui que la morale valide et qui suscite la compassion.
Excepté le fait d'avoir donné naissance à un meurtrier, Martine Henry n'a rien à voir avec le crime de son fils. Aujourd'hui, pour elle, le temps s'est arrêté. Jonathann aura pour toujours 33 ans, l'âge où sa vie a basculé. Pour la première fois, avec les mots d'une mère en état de sidération, elle revient sur le procès, sur l'enfance et la vie de son fils jusqu'à la nuit dramatique du 27 au 28 octobre 2017 et ses conséquences irrémédiables.
Jusqu'à quel point une mère est-elle responsable de son enfant ? En choisissant de lui donner la parole, Plana Radenovic réaffirme à Martine Henry son droit d'être écoutée en tant que mère, et apporte un nouvel éclairage sur une affaire trop rapidement présentée comme emblématique des féminicides
 
Depuis l’enfer gris. Lettres de Rédoine Faïd à Plana Radenovic de Rédoine Faïd
 
De Rédoine Faïd, on connaît l'histoire – son lent glissement vers la " braquo-dépendance ", ses inspirations cinéphiles, l'adrénaline, la cavale, l'arrestation, la prison et les regrets. Sa réputation de légende du grand banditisme doit beaucoup à ses deux évasions, dont la dernière, en hélicoptère, lui vaut aujourd'hui d'être incarcéré à Fleury-Mérogis, soumis à un isolement et à un régime carcéral drastiques. Lorsque Plana Radenovic le rencontre au parloir dans le cadre d'une interview, Redoine Faïd cumule déjà plusieurs peines, pour près de trente ans de réclusion criminelle. La correspondance présentée ici est le fruit d'une amitié de papier qui court depuis trois ans, née
entre un homme destiné à vieillir en prison et une jeune femme désireuse d'ouvrir une fenêtre sur cet « enfer gris ».

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