Venise n’est plus. La Sérénissime engloutie. Il faut un sacré cran pour ouvrir un roman sur une telle catastrophe ou une énorme envie de faire prendre conscience aux habitants du monde entier que nous sommes aux portes d’une gigantesque catastrophe écologique.
Le père, Guido, fils et petits-fils de paysan devenu promoteur en quête de pouvoir rêve de tourisme de masse et des millions d’euros qui l’accompagnent.
Maria-Alba, la mère, vénitienne depuis de nombreuses générations, oisive rêve que rien ne change.
Léa, leur fille, élève en architecture et militante écologiste à 17 ans ne rêve que de sauver sa ville.
Le cadre est planté sans faux semblant.
Tout est plausible (malheureusement), superbement conté.
Je ne vous dis rien de la balade sur la lagune, les canaux, les palais… une merveille.
Si ce beau roman pouvait enfin engendrer une vraie prise de conscience.