Et ces êtres sans pénis - Chahdortt Djavann
Iran ou ailleurs.
Il est des textes qui résonnent plutôt plus. Vous voudrez bien excuser quelques écarts de langage, celui de Chahdortt Djavann c’est un coup de poing dans la gueule parfaitement envoyé, maîtrise absolue du geste d’écriture. C’est du brutal. Ça vous explose façon puzzle.
Résonance parfaite avec ce que je pense du féminisme tel que je l’entends aujourd’hui dans nos rues, sur les RS, dans la librairie.
Juste un paragraphe « Aussi étonnant que ce fût, l’immense majorité des « féministes » occidentales défendent l’égalité des droits entre les êtres avec et sans pénis, n’ont jamais été scandalisées par ce bout de tissu sur la tête des êtres sans pénis, qui nie pourtant toutes leurs revendications. »
Ma grand-mère s’est battue en 1918 pour sortir dans la rue sans chapeau, ni chaperon.
Tout est dit : mille mercis Madame pour ces 222 pages éclairantes.
La littérature c’est fait pour ça : en prendre plein la gueule, sans faux-semblants. Maitrise parfaite des mots ! Ça claque, du vif-argent. C’est bien, très bien. Vive cette littérature dont la fiction quitte le roman et n’est que réalité.
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