La dernière liste du Prix Interallié

Cette année j’ai choisi de vous faire part des choix de Place Ronde via #LElivredujour et de commenter les dernières listes ou les récompensé.e.s des prix littéraires d’automne. C’est que je prends de la bouteille dans le métier, alors je m’autorise des choses. Bien entendu, je raconte toujours mes lectures à la librairie.

Aujourd’hui c’est la dernière liste du Prix Interallié. Historiquement, ce prix fondé en 1930 par une trentaine de journalistes qui déjeunaient au Cercle de l'Union interalliée à Paris en attendant les délibérations des dames du jury du prix Femina, récompense - comme il se doit - un texte écrit pas un/une de leurs pairs. Les voici !

- Bellissima de Simonetta Greggio. Simonetta s’autobiographie dans le dernier opus de sa trilogie sur l’histoire de l’Italie. Bella Italia, la grande inconnue enfin dévoilée. Texte en écho à la grande traversée sur Mussolini écoutée sur les ondes de FranceQ l’été dernier. Tout ce travail mériterait une belle récompense.

- Mon maître et mon vainqueur de François-Henri Désérable. Je suis très sensible à ce texte. L’évocation de Rimbaud/Verlaine, la présence de vers, de Haïkus, de photos m’enchante. Un texte particulièrement vivant.

- On ne parle plus d’amour de Stéphane Hoffmann. Ici on ne parle que d’amour et les histoires d’amour finissent mal en général. Pas vraiment ma came.

- Ne t’arrête pas de courir de Mathieu Palain. Deux hommes, l’un coureur à pied le jour et voyou la nuit, un journaliste deviennent amis. Le texte se lit bien, l’histoire vraie est bien portée mais ce n’est pas vraiment ma came.

Ça va être dur, oui enfin, je ne prends pas part au vote non plus. Mais si je devais voter ce serait pour qui... À vous de deviner.

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